1200x768 johnny hallyday concert zenith paris octobre 1984
Par Pascal DELHOUME Team FUTURELAB

Comme beaucoup de français, j’ai été choqué par l’annonce du décès de Johnny et, aussi très ému par la cérémonie funéraire et l’hommage populaire.

On a tous quelque chose de Johnny, une chanson où l’on identifie, une expression et surtout une passion.

Une passion qui permet par, le coup de sort, d’être partagée par une autre personne.
Mais, vous allez me dire, quel rapport avec Johnny ?

Et bien ! Pendant l’été 1997 et ce, durant trois mois, j’ai eu l’honneur, le privilège, la chance de côtoyer ce Monsieur grâce à notre passion commune : le bodybuilding.

Au travers ces chansons, j’appréciais l’artiste puis, par le biais du bodybuilding j’ai appris a aimé l’homme.Lors de ces différents interviews, Johnny ne cachait pas son engouement pour la musculation au contraire, il le mettait souvent en avant en valorisant les bienfaits sur le corps et l’esprit.
Effectivement, lorsqu’il évoluait sur le plateau muscu, je voyais un homme délivré.
Délivré de ses gardes du corps, des fans, des photographes, bref, de son statut de star.
J’ai toujours pensé que son passage au vestiaire devait être un acte salutaire lui permettant de retrouver  « son anonymat » tellement impossible en France .
A l’instar de la scène, Les salles de musculation étaient également son univers.Rien à voir avec le Johnny des plateaux de TV où il paraissait timide, presque hésitant.

Sans concertation et dans un bon esprit sportif que l’ensemble des adhérents de ce grand club parisien respectaient  « sa liberté » en s’abstenant d’autographes ou tout autre selfie car en face de nous se trouvait le culturiste, le passionné, le parfait partenaire d’entrainement assidu et rageur.

C’était une période de ma vie d’athlète inoubliable, durant trois mois j’ai partagé mes séances avec « l’idole des jeunes ».Il avait 55 ans, j’en avais 28.Il se préparait pour son concert au stade de France et moi pour Monsieur Univers.

J’ai du mal à me faire HALLYDAY que JOHNNY n’est plus.